RD Congo : pour les 60 ans de l’indépendance, le Cardinal Ambongo tonne
Il ne pouvait en être autrement pour l’archevêque de Kinshasa. Un homme d’Eglise sans langue de bois. Il dresse un bilan sévère et s’en prend aux politiciens véreux à l’occasion du soixantième anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.
Il serait un exercice inutile que de vouloir faire l’herméneutique ou tout autre commentaire de l’homélie du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ses mots n’ont pas de second sens. Il faut les comprendre tels qu’ils sont dits: clairs et sans ambages. De la gestion chaotique de la chose publique, de la souffrance de la population, de l’impunité des politiciens, de l’insécurité récurrente, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des rapports avec les pays voisins, du poids des Eglises Catholique et Protestante, etc, le Cardinal Ambongo a dit tout haut ce qu’aucun autre citoyen congolais ne peut dire. Ou si quelqu’un d’autre le disait, il ne serait pas autant audible. Je préfère et suggère une lecture attentive de cette homélie de l’archevêque de Kinshasa. Moi je retiens son avertissement prophétique: « Lorsque le moment viendra, lorsqu’ils obtiendront de faire passer ces lois et ce personnage à la tête de la CENI, il faudra qu’il nous trouve sur leur chemin. »
Texte intégral de l’homélie du Cardinal Fridolin Ambongo:
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