Méditation : 4e dimanche de Pâques C : le bon Pasteur
- Chantal B.
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Habemus goéland !

Vous avez probablement vu ces oiseaux qui se sont posés près de la fameuse cheminée de la chapelle Sixtine. Regardés par un milliard de téléspectateurs qui attendaient la fumata bianca !
Les voilà presque aussi célèbres que Jonathan le Goéland. Dans le conte de Richard Bach, Jonathan Livingston est un grisard qui veut gagner sa liberté, déployer ses ailes. Et qui est en recherche d’absolu.
Serait-ce une belle métaphore pour le pape Léon XIV, à qui le médiatique gabian a failli voler la vedette ? Nous lui souhaitons de rester un homme libre, de pouvoir déployer ses richesses au service de l’Église et du monde. Et de toujours être habité par une soif d’absolu qui rappelle le coeur de la mission de l’Église.

Stimulante allégorie aussi pour chacun de nous ! La vie spirituelle est un chemin qui permet de développer toutes les potentialités que nous portons en nous, de déployer les ailes de notre coeur. Elle nous appelle chaque jour à l’absolu, elle invite à ne pas en rester au rase-mottes du quotidien, mais à nous déployer dans le ciel, à prendre de la hauteur, pour découvrir le sens profond de la vie.
Jésus le Bon Pasteur nous rêve libres et épanouis. De sa voix amicale, il nous appelle à le suivre pour combler cette soif d’absolu, pour nous guider vers de nouveaux horizons, des trajectoires inattendues, hors de notre zone de confort, les chemins du Royaume.
Le goéland prend son essor, puis il se laisse porter par les vents. Déployons-nous, laissons-nous guider par le souffle de l’Esprit Saint. Il nous conduira vers le bonheur.
Olivier Fröhlich
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 27-30)
En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Lectures : https://aelf.org/2025-05-11/romain/messe
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