top of page

Léon XIV : Un nouveau chapitre pour l'Église catholique


L'Église catholique a un nouveau chef : Léon XIV. Élu le 8 mai 2025, cet Américain de 69 ans, né Robert Francis Prevost à Chicago, dans l'Illinois, trace un nouveau chemin pour une institution mondiale. Ses origines, avec un père français et une mère italienne, témoignent d'une ouverture sur le monde qui pourrait marquer son pontificat.


Avant de monter sur le trône de Saint-Pierre, Léon XIV a suivi un parcours académique et ecclésiastique riche. Il est titulaire d'une licence en mathématiques obtenue à l'Université Villanova en 1977, puis d'une maîtrise en théologie de l'Union théologique catholique. Son engagement l'a mené jusqu'au Pérou en 1985 pour une mission significative.


Son ascension au sein du Vatican s'est accélérée en 2023 lorsqu'il a été créé cardinal par le pape François, qui l'a également nommé membre de sept dicastères, des sortes de ministères au sein de l'Église. Cette expérience au cœur de l'administration vaticane lui offre une connaissance approfondie des enjeux auxquels l'Église est confrontée.


Décrit comme un homme modéré et doté d'un sens aigu du dialogue, Léon XIV apparaît comme une figure capable de construire des ponts entre les différentes sensibilités au sein de l'Église et entre le Nord et le Sud global. Son élection marque un tournant historique, faisant de lui le premier pape originaire des États-Unis, un signe des évolutions et de la mondialisation de l'Église catholique.


Les fidèles du monde entier ne manqueront pas de prier pour lui et avec lui.



Voici une traduction de travail des paroles prononcées en italien par le pape Léon XIV lors de sa première apparition publique ce 8 mai 2025 à la Loggia de la basilique Saint-Pierre. 

La paix soit avec vous tous. 

Chers frères et sœurs, 

C’est le premier salut du Christ ressuscité, le bon pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Moi aussi, je voudrais que ce salut de paix entre dans notre cœur, rejoigne vos familles. 


À toutes les personnes, où qu’elles soient, à tous les peuples, à toute la terre : la paix soit avec vous. 


C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et une paix désarmante, humble et persévérante. Elle provient de Dieu, Dieu qui nous aime tous, inconditionnellement. 


Nous gardons encore à l’oreille la voix faible mais toujours courageuse du pape François qui bénissait Rome – le pape qui bénissait Rome, qui donnait sa bénédiction au monde entier, au matin du jour du Pâques. Permettez-moi de faire suite à cette bénédiction. 


Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne l’emportera pas. Nous sommes tous dans les mains de Dieu. 


C’est pourquoi, sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et entre nous, allons de l'avant. Nous sommes les disciples du Christ, le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière, l’humanité a besoin de lui comme pont pour pouvoir être rejointe par Dieu et par son amour. 


Aidez-nous, vous aussi, et les uns les autres, à construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, en nous unissant tous pour être un seul peuple toujours en paix. 


Merci au pape François. 


Je veux remercier aussi tous les confrères cardinaux qui m’ont choisi pour être successeur de Pierre et marcher avec vous comme Église unie, cherchant toujours la paix, la justice, cherchant toujours à travailler comme hommes et femmes fidèles à Jésus-Christ, sans peur, pour proclamer l’Évangile, pour être missionnaires. 


Je suis un fils de saint Augustin – un augustinien – qui a dit : “Avec vous je suis chrétien, et pour vous évêque”. En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers cette patrie que Dieu nous a préparée. 


À l’Église de Rome un salut spécial. Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, le dialogue, [une Église] toujours ouverte à recevoir, comme cette place aux bras ouverts à tous, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, du dialogue et de l’amour. 


Et si vous me le permettez, aussi une parole, un salut à tous et d’une façon particulière à mon cher diocèse de Chiclayo au Pérou, où un peuple fier a accompagné son évêque, a partagé sa foi, et a donné tellement, tellement, pour rester une Église fidèle à Jésus-Christ.


À vous tous frères et sœurs de Rome, d’Italie, du monde entier, nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui cherche toujours la paix, qui cherche toujours la charité, qui cherche à être proche de ceux qui souffrent. 


Aujourd’hui, au jour de la Supplique à la Vierge de Pompéi, notre mère Marie veut toujours marcher avec nous, être proche de nous, nous aider par son intercession et son amour. Je voudrais prier avec vous, prions ensemble pour cette nouvelle mission, pour toute l’Église, pour la paix dans le monde. Et demandons cette grâce spéciale de Marie, notre mère. 


Ave Maria… 



Commentaires


0472 77 07 27

©2023 par Unité pastorale de Tournai-est.

bottom of page