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Méditation pour le Dimanche de Pâques

Chaque semaine partageons l’homélie que l’abbé Olivier Fröhlich (vicaire général) nous a proposé le dimanche précédent.


Pâques

Matin de Pâques, l’aube se lève, permettant d’apercevoir quelques femmes qui s’approchent, tristesse dans le regard et aromates à la main.


Matin de Pâques, la petite brume matinale se disperse dans le jardin, révélant une tombe ouverte. La pierre est roulée, le linceul est vide, inutile.


Désormais le soleil brille, dans le ciel et sur le visage de ces femmes, appelées à devenir les premiers maillons d’une longue chaîne de témoins.


Pas de preuve, pas de grandes explications, seulement des témoins ! Des femmes et des hommes qui, depuis 2000 ans, s’émerveillent : ‘moi aussi, j’ai rencontré le Christ ; moi aussi, j’ai fait l’expérience spirituelle’. Car la foi chrétienne est une rencontre, la rencontre du Ressuscité. Elle n’est pas une doctrine ou des valeurs. Elle est une rencontre passionnée, amoureuse, celle du Christ.


Si je suis devenu prêtre, c’est parce que j’ai eu le bonheur de faire cette rencontre qui a transformé ma vie, et que j’avais envoie d’en être un modeste, mais joyeux, témoin.


‘Christ est ressuscité !’ Le cri joyeux retentit dans nos églises en cette nuit pascale. Cette Bonne Nouvelle a besoin de témoins passionnés et passionnants, vibrantes icônes de résurrection.


Belle fête de Pâques ! Alleluia !


Olivier Fröhlich

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 28,1-10)


Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts. L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : ‘Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.’ Voilà ce que j’avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

 

Evangile de la veillée pascale – Lectures de la veillée et du jour :: https://www.aelf.org/2023-04-09/romain/messe



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