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Méditation : 5e dimanche dans l’année C 25

Chantal B.

Sur des charbons ardents...


Posez quelques grains d’encens sur un charbon brûlant, ils se transformeront en fumée, une bonne odeur qui monte vers le ciel.


C’est ce que les physiciens appellent la ‘sublimation’, la transformation d’un corps vers l’état gazeux. En psychologie par contre, la sublimation est la transformation de nos pulsions primaires en valeurs positives et en engagement.

Les charbons ardents viendraient-ils aussi sublimer nos fragilités, comme ils le font pour les grains d’encens ?


Au cœur de sa rencontre mystique, le prophète Isaïe est purifié de ses fautes grâce à un charbon brûlant. La braise vient toucher ses lèvres, car il sait la vanité de ses mots.

Isaïe est touché par le charbon ardent, son péché est sublimé, transformé en dynamique missionnaire : « Me voici : envoie-moi ! » dit-il alors. La parole trop humaine d’Isaïe devient désormais parole de Dieu relayée par le prophète.


Ce qui entre en contact avec le charbon ardent n’est pas simplement brûlé, mais sublimé, transformé. Cela vaut pour l’encens comme pour nos fragilités ! Quand elles sont touchées par l’ardent amour de Dieu, amour brûlant comme un charbon, elles sont transformées comme l’encens, en fumerolles qui s’élèvent vers le ciel, sublimées en dynamique de bienveillance et esprit de service.


L’expérience spirituelle invite à se laisser brûler le cœur par le feu de l’amour de Dieu. Et devenir ardents, ardents à témoigner de l’Évangile, ardents à faire le bien!


Olivier Fröhlich


 

Première lecture : du livre du prophète Isaïe (Is 6, 1-2a.3-8)


L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. » Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. »

J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! »


 

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